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2151 | ARDION Marguerite Fille de Pierre et Suzanne LONET. Veuve de Laurent BEAUDET, vient de La Rochelle, 17000, Charente-Maritime, Poitou-Charentes ( Aunis ) Arrivée avec son fils Laurent Beaudet. 2 mariages: 1)BEAUDET Laurent: Mariage à La Rochelle 1 enfant: Laurent: 13/02/1662 La Rochelle baptisé le 21/02/1662 Ste Marguerite de La Rochelle + avant 06/11/1687 2) RABOUIN Jean, Habitant, Fils de François laboureur de Surgères; 17700; Charente Maritime; Poitou Charentes. (Aunis) (marié le 28/04/1633 en la paroisse Ste-Marguerite ville de La Rochelle 17000; Charente-Maritime; Poitou Charentes. (Aunis ), à Marguerite CASSAY de la ville de Fontenay-le-Comte,85200; Vendée; Pays de La Loire. ( Poitou ), Jean est né vers 1637, décédé le 07/12/1707 St Jean-Baptiste, St Jean. Il est engagé le 11 avril 1656 à La Rochelle, Contrat de mariage du 17/10/1663 ( Not Audouard), Mariage le 28/10/1663 à Québec Qc (VOIR acte de mariage ici) Ménage établi à Ste Famille, ÎO; Couple avec 8 enfants Enfants: Marie: 15/08/1664 + 26/03/1731 Suzanne: 14/12/1665 Marguerite: 04/09/1667 Elisabeth: 03/09/1669 + 07/10/1691 Anne: 25/05/1671 + 17/05/1699 Madelaine: 06/07/1673 Martin: 07/10/1675 + 24/09/1680 Angélique: 28/09/1677 Jean Rabouin épouse Marguerite Leclerc le 8 septembre 1678 à Sainte-Famille, Île d'Orléans Il épouse Marie Mineau le 6 juillet 1706 à Saint-Jean-Baptiste, Saint-Jean, Île d'Orléans . http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm | Ardion Marguerite (I4842)
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2152 | Armand ne s'est jamais marié | Masson Armand (I936)
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2153 | ARNU Marthe (sosa 2395, 2481, 2759, 3349, 4527,5531 ) BAPTÊME :28-03-1632 SOURCE : ? NOTE : selon JETTÉ, baptisée à Ste-Marguerite, v, ar et Év TRANSCRIPTION : Le 28 mars 1632 (mots barrés) Mathe Arnu fille de Marc Arnu et de Louise Brodeur ___ ayant été baptisée _ M____ pour ___ de ___ ___ ___ __ mariage ____ _ ___ le parrain _______ ___ __ Saint qui ___ ___ ___ ___ ___ la marrai ne _______ M____ Arnu qui a assisté aux cérémonies D________ prêtre | Arnu Marthe (I5459)
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2154 | Arrivé avec Champlain en 1613, il est interprète algonquin et montagnais, resté et passé aux Anglais 1629-1632, en France 1633-1637, commis de la compagnie de la Nouvelle-France vers 1642 Marchand de fourrures 1647-1660 Concession de la seigneurie de Bellechasse ou Berthier-en-bas le 28-3-1637 dont il se désiste en faveur d'Alexandre Berthier le 15-11-1672 Concession de l'arrière-fief des Prairies Marsolet dans le Cap-de-la-Madeleine le 5-4-1644, vendu à Gédéon de Catalogne le 3-6-1696 Concession de la partie II de la future seigneurie de Gentilly le 16-4-1647, vendue à Michel Pelletier le 23-10-1671 Concession du fief Marsolet ou Rivière Duchesne près de Lotbinière le 3-11-1672, doné par sa veuve à Charles Damours le 26-1-1684 Source: [BRH (40): 385-409, MSGCF I (2): 116-119, DBC I 504-506, NOR, AGTR] | Marsolet Sieur De Saint-Aignan Nicolas (I5376)
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2155 | Arrive en 1642 à Port-Royal. Il est chirurgien pour l'armée française. Son avoir:33 bêtes à cornes, 24 brebis, 20 arpents de terres labourables et en valeur. "Dans les recensements, il est souvent désigné sous le nom de Jacob Bourgeois. Il était lieutenant de Port Royal, lors de la reddition de cette place, le 16 août 1654. Vers 1672, il fonda la colonie Bourgeois, connue plus tard sous le nom de Beaubassin, sur la baie de Chignectou." Réf Inconnu de Hyacinthe Bourgeois, p 456 ___________________________________________________________________ | Bourgeois Jacques (I9)
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2156 | Arrive en Nouvelle France le 3 juillet 1668 | Pithon Marie (I8148)
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2157 | Arrive en Nouvelle-France le 25 septembre 1667 sur ee St Louis De Dieppe http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm#C 3 décembre 2012 | Charton Jeanne (I5660)
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2158 | Arrive en Nouvelle-France le 30 juin 1669 à bord du navire Le St Jean-Baptiste Fille d’Isaac et de Claude Lentonne de St-Denis-lès-Rebais; 77510; Seine et Marne; Ile de France. (Brie) Née vers1636. Décédée le 01/03/1714 à Grondines. 1 mariage: SAUVAGEAU Claude, habitant. Fils de Jean et Marguerite Ouvré de Marcay, 37500; Indre-et Loire; Centre. Baptisé 10/05//1643 décédé après 19/04/1694 à Grondines Contrat et Mariage le 03/12/1669 (not. Cusson) au Cap de la Madeleine; Qc Établi à Grondines 2 enfants. De http://www.migrations.fr/700fillesduroy_3.htm | Legendre Jeanne (I11338)
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2159 | Arrivé le 18-6-1665, soldat de la compagnie de LaFouille au régiment de Carignan | Dubord dit Lafontaine Julien (I10878)
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2160 | Arrivé sur le navire Le Saint-Francois | Bourgeois Jacques (I9)
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2161 | Arthur Boucher est né le 13 février 1904 au 3e rang, qui appartenait en ce temps-là à la paroisse de Saint-Antoine-de-Tilly. Sa mère Georgiana Savary, son père Joseph, ses soeurs Florida et Yvonne ainsi que ses frères Wilfrid, Éphrem et Delphis formaient une famille heureuse et affectueuse. Il chérissait sa mère et c'était réciroque. Il travaillait le bois avec son père qui a su lui transmettre son talent et son habileté. Même si c'était rare en ce temps-là, il tutoyait ses parents, mais avec beaucoup de respect. Lorsqu'ils furent malades, il passait beaucoup de temps auprès d'eux pour les soulager, les aider. Un peu avant l'âge de 20 ans, il a souffert d'un empoisonnement qui aurait pu l'emporter. Sa mission sur terre devait continuer et Dieu en décida autrement. Arthur se maria à l'âge de 29 ans avec Rose-Alma Gingras. Leur union eut lieu le 13 novembre 1933 en même temps que sa soeur Yvonne avec Josaphat Gingras et sa belle-soeur Juliette Gingras avec Alcide Laflamme. Ils eurent beaucoup de plaisir durant leur voyage de noces. À leur 25e anniversaire de mariage, ils décidèrent de retourner, les trois couples ensemble, au même endroit. Il rénova une maison près de ses beaux-parents pour y vivre avec sa famille. Mon père aimait beaucoup sa Rose. Elle lui donna six enfants dont un fils Gabriel et cinq filles: Aline, Denise, Rita, Céline et Lucie, C'était un père aimant et aimé. On peut facilement dire de lui qu'il était un "papa-gâteau". Il nous donnait tout ce qu'on voulait. Combien de fois, on fouillait dans ses poches pour y trouver des bonbons, des friandises! C'était un homme doux, sans malice. Il nous disait: "ta mère fait dire... de venir dire le chapelet, de ne pas jouer dans l'eau, de venir laver la vaisselle,..." C'était un homme généreux. Souvent, à l'occasion de son anniversaire, il disait n'avoir besoin de rien mais de faire le cadeau à notre mère. Il était bon pour tous et avait le coeur sous la main. Occasionnellement, il aidait les pauvres. La joie brillait dans ses yeux lorsque la maison se remplissait de parents ou d'amis. Mon père était un homme jovial. À ses heures, il était taquin. Quand il pouvait jouer un tour à quelqu'un, il jubilait! On se souvient de ces premiers avril où il aimait s'en donner à coeur joie. Plus tard, l'arrivée des petits-enfants fut pour lui un immense bonheur. Il les gâtait en leur donnant des biscuits au chocolat, des bonbons, en les promenant en voiture, etc. Mon père était un travaillant minutieux, perfectionniste et talentueux. Il dirigeait ses hommes avec douceur. Il était plaisant avec eux et plusieurs ont appris leur métier avec lui. Ces gens le considéraient beaucoup. Il a travaillé comme testeur de ciment. Il a fait les approches de l'Île d'Orléans, les égoûts collecteurs à la Ville de Québec, le pont d'Israéli(sic), le funiculaire de Québec, le pont de Saint-Gilles, plusieurs ponceaux du Québec. À plusieurs de ces travaux, celui-ci était contremaître. Il travaillait avec l'ingénieur De Vito pour le gouvernement fédéral. Quand il perdait son travail à cause des élections d'un nouveau gouvernemant, on revenait le chercher peu de temps après. Il a construit des maisons pour devenir enfin entrepreneur général sous le nom d'Arthur Boucher enregistré en 1949. Que de maisons il a construites à Silley et Sainte-foy! Monsieur Émilien Demers était son homme de confiance. Comme mon père était un homme généreux, vous comprendrez pourquoi à l'occasion de reconstruction de granges, de maisons, de déplacements de bâtisses, d'une corvée à cause d'un feu, on recourait à lui pour diriger les travaux. Par deux fois, il a travaillé à la rénovation de l'église de Saint-Apollinaire. En 1956, il déménagea à Sainte-foy avec sa famille. Il a vécu sur la rue Green. C'était un homme pieux. Tous les jours, il allait à la messe et récitait son chapelet. Il aimait les prêtres. Il a payé pour faire instruite un petit vietnamien(sic) qui est devenu Rédemptoriste. Plusieurs voyages furent faits à Notre-Dame des Laurentides pour rendre visite à l'abbé Ferland qu'il considérait hautement. Il ne faudrait pas oublier qu'il a fait partie du Conseil d'administration de l'O.T.J. de Saint-Apollinaire avec l'abbé Jean-Claude Perreault. De 1960 à 1967, ses forces diminuèrent. Il devint malade et dépressif. Il nous a quitté le 4 mars 1967 en laissant un grand vide dans nos coeurs. Certainement que Dieu l'a reçu à bras ouverts et que maintenant il nous regarde évoluer ici-bas sur terre. Benoît Côté Livret historique des familles Boucher Saint-Apollinaire pp. 78-79 | Boucher Arthur (I12758)
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2162 | Article de Olivier Parent (Le Soleil, Québec, Publié le 01 septembre 2012 à 05h00 | Mis à jour le 01 septembre 2012 à 05h00 (Québec) «Vous savez que j'ai du sang canadien-français?» C'est ce qu'avait rappelé Madonna à la foule de l'un de ses deux spectacles prévus au Centre Bell, en 2006. Depuis son premier passage au Québec en 1987, la «Material Girl» évoque ici et là ses racines québécoises en s'affichant fièrement comme la fille de Madonna Louise Fortin. À l'occasion de sa première visite à Québec, «berceau de l'Amérique française», nous avons retracé son héritage québécois de la Nouvelle-France au Michigan, en passant par Rimouski et Sherbrooke. Portrait généalogique d'une cousine éloignée devenue superstar. «Du sang de pionnier coule dans nos veines et nous en sommes fiers. En 1690, mes ancêtres maternels, les Fortin, ont fui la France pour gagner le Québec et s'établir dans cette contrée sauvage. Image même des pionniers, ils sont parvenus à tirer leur subsistance d'une nature inhospitalière.» Ce n'est pas Madonna qui le dit, mais son frère cadet, Christopher Ciccone, dans son best-seller sur la relation amour-haine qu'il entretient avec sa célébrissime soeur, Life With My Sister Madonna. La Madone n'est peut-être pas aussi fleur bleue quand elle parle de ses racines, mais elle se targue à l'occasion d'avoir du «sang canadien-français», comme lors de ses passages à Montréal en 1987 et en 2006. Le seul musicien québécois de sa présente tournée, le Montréalais Ric'key Pageot, confirme l'importance qu'elle accorde aux origines de sa mère. «Cet aspect-là, elle garde ça très proche d'elle. D'ailleurs, elle me le rappelle tout le temps. Lorsqu'elle fait des blagues, elle dit toujours : "J'ai le droit de le dire, parce que ma mère était québécoise!"» En 2003, lors d'une entrevue télé en France, la chanteuse née à Bay City a avancé qu'elle n'aurait pu survivre dans l'industrie musicale sans sa fortintude, une expression qui fait référence à l'entêtement et au courage (fortitude en anglais) des Fortin. Et du courage, il lui en a fallu pour se relever de la perte de sa mère, Madonna Louise Fortin, morte d'un cancer du sein à 30 ans. Née le 16 août 1958, «la petite Madonna» Ciccone n'avait alors que cinq ans. Ébranlée par l'absence de sa mère, l'artiste a longtemps conservé le sentiment d'avoir été «abandonnée», sentiment qu'elle a traduit dans quelques-unes de ses chansons (Oh Father, Mother and Father). Si Madonna doit à sa mère sa force de caractère et son nom de star, c'est sa grand-mère Elsie Fortin qui l'a mise en contact avec son héritage québécois. Celle qu'on surnommait «Nanoo» est devenue la deuxième mère des six enfants Ciccone après le décès de sa fille, en 1963. Il faut dire que la progéniture de Silvio «Tony» Ciccone - un fils d'immigrants italiens - a mis du temps à aimer sa deuxième femme, Joan Gustafson, leur ancienne nourrice. Les frères et soeurs de Madonna appréciaient la liberté que leur laissait Elsie, lors de leurs visites répétées à sa résidence de Bay City où leur mère avait grandi. Trois ans auparavant, Elsie Fortin avait perdu son mari Willard, et Madonna Louise était la deuxième de leurs huit enfants à partir trop tôt. Devant ces épreuves, on comprend mieux l'expression fortintude, qui n'est pas exclusivement réservée à la famille de la «Material Girl». «C'est un peu comme avoir la tête dure. Les Fortin sont comme ça, ils sont très déterminés. Ça ne nous surprenait pas quand on voyait grandir notre fille», explique avec humour Claire Narbonne-Fortin, une Ontarienne dont les recherches sur la famille Fortin avaient intéressé un auteur américain ayant publié une biographie de Madonna, en 2001. Comme la plupart des Fortin d'aujourd'hui, son conjoint n'est lié à Madonna que par le premier de la lignée en Amérique. Il s'agit de Julien Fortin dit Bellefontaine, qui s'est installé en Nouvelle-France en 1650 après avoir quitté la communauté française de Notre-Dame-de-Vair. Les 12 enfants qu'il a eus par la suite avec sa femme Geneviève Gamache font qu'aujourd'hui, les Fortin constituent la neuvième plus grande famille au Québec, selon les dernières données disponibles à l'Institut de la statistique du Québec. Des ancêtres à Rimouski et à Sherbrooke Les liens de Madonna avec le Québec sont renforcés par le fait que ses grands-parents maternels étaient tous deux des Fortin. Son grand-père Willard Fortin est né en 1904 à Bay City d'un père natif de Saint-Simon de Rimouski. Celui-ci a été baptisé Narcisse Nelson Fortin en 1860 à l'église de Saint-Simon pour devenir simplement Nelson en émigrant plus tard au Michigan, où il a épousé une dénommée Rose Lajoie - dont le père venait aussi du Québec. Comme des milliers de Canadiens français à la fin du XIXe siècle, Nelson Fortin s'est tourné vers le Michigan pour se trouver un emploi, les terres détenues par ses parents ne pouvant subvenir à ses besoins. Il y a environ un an, le professeur retraité Beaudoin Gagnon, originaire de Saint-Simon, a retracé le baptistaire de Nelson et le certificat de mariage de ses parents, Narcisse Fortin et Félicité Rioux. M. Beaudoin restaure présentement l'église du village de 400 âmes et, depuis huit ans, il s'amuse à fouiller dans ses archives. Conscient de l'intérêt pour les ancêtres rimouskois de Madonna, il a approfondi ses recherches et mis la main sur les précieux documents rédigés par le premier curé de la localité. Selon M. Beaudoin, des membres de la lignée des Fortin ont participé à la construction de l'église inaugurée en 1830, et d'autres - qui ne seraient pas de la famille immédiate de Madonna - pourraient aussi avoir un monument dans le cimetière. Mais il lui faudra encore des heures et des heures de recherche avant de les identifier. La grand-mère maternelle de Madonna, Elsie Fortin, tenait quant à elle ses origines québécoises de Saint-Michel de Sherbrooke. Elle n'y a pas vu le jour, contrairement à son père Guillaume Henri (devenu Henry «Shorty»), qui a fini par migrer à Bay City pour être tantôt fermier, tantôt ouvrier dans un chantier naval. Elsie Fortin est morte au printemps 2011, à trois mois de souffler ses 100 bougies. «Même si elle a toujours vécu dans les 40 milles environnants de son lieu de naissance et rarement voyagé à l'extérieur du Michigan, Elsie Fortin est demeurée pendant des décennies la matriarche bien-aimée d'une grande famille qui a fait le tour du monde», pouvait-on lire dans son avis de décès. La catholique très pratiquante avait rencontré à 18 ans celui qui deviendrait le père de ses enfants. En novembre 1929, Willard et Elsie Fortin se sont mariés au chic hôtel Waldorf-Astoria de Manhattan, là où, presque 80 ans plus tard, leur plus célèbre petite-fille a été introduite au Rock and Roll Hall of Fame. Dans son livre paru en 2008, Christopher Ciccone rappelle que ses grands-parents Fortin ont essuyé les railleries sur leur proximité généalogique : «Bien qu'Elsie ait passé toute sa vie à le nier, l'arbre généalogique de la famille confirme que Willard et elle sont en fait des cousins éloignés. Peut-être cela explique-t-il pourquoi Madonna et moi, ainsi que nos frères et soeurs, avons des vies si intenses, avec des personnalités, des caractères, des forces et des faiblesses aussi démesurés.» On n'aurait osé en dire autant, mais encore une fois, c'est lui qui le dit. http://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/madonna-360/201208/30/01-4569873-madonna-la-cousine-quebecoise.php#Slide-11-box-1 | Ciccone Madona-Veronica-Louise (I8700)
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2163 | Au mariage du migrant, sa mère porte le nom de Françoise Bonin. Deux de ses frères sont baptisés au même endroit : Pierre, le 03-08-1635 et Jehan, le 31-05-1638. Une plaque commémorative a été apposée dans l'église Saint-Pierre d'Étusson en 1982. (Fichier Origine) | Blouin dit Laviolette Médéric-Émery (I10182)
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2164 | Au moment du baptême, le prêtre écrit le nom de famille Rail | Réhel Élisabeth (I13250)
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2165 | Au Québec, vit aussi une lignée de Bourgeois, de souche Française aussi mais n'ayant point passé par l'Acadie. L'ancêtre Pierre Bourgeois est né vers 1730 à St-Hypolite -de-Poligny, Besançon,France. Pierre arrive en Nouvelle-France vers 1750, et épouse Louise Cléroux à St-Vincent -de-Paul, I.J. Qc. 28-10-1753 Fils de Antoine Bourgeois né vers 1700 et Claudine Griphon, Besançon en France. Antoine était le fils de Pierre Bourgeois né 1680 et Jeanne Claudine Savelle, Franche-Comté,France. Source: La Société historique acadienne. et Danielle Bourgeois | Bourgeois Pierre (I7499)
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2166 | Au recensement de 1686, il demeure sur la ferme paternelle ainsi que ses frères André, René et Antoine. Peu après cependant il vient s'établir à Grand-Prée, dans le Bassin des Mines, ou mourra sa première épouse Marie-Élisabeth. Au recensement de 1693 on le retrouve seul, veuf, chez ses parents dans la paroisse de Port-Royal, il a 28 ans. En 1694 il épouse en secondes noces Magdeleine Bourg qui n'avait que 16 ans. Le 2 août 1695, le capitine Fleetwood Emes, commandant deux frégates anglaises, s'empare de Port-royal. Sous la menace des canons de ses vaisseaux de guerre, il force les 47 chefs de familles de Port-Royal à prêter serment d'allégeance au roi d'Angleterre. Pierre et son père Daniel sont au nombre de ces chefs de famille. Avec le curé de Port-Royal, l'abbé Louis Petit et le seigneur Emmanuel Le Borgne ils prêtent ce serment. Au recensement de 1698, Pierre a hérité de la ferme paternelle ; son père est décédé depuis un an ou deux et sa mère agée de 75 ans demeure avec lui. Pierre devient officier de milice et force, par combat, à Port-Royal le 5 juillet 1704 les envahisseurs Bostonnais à regagner leurs vaisseaux. En 1707, les Bostonnais tentent de nouveau de s'emparer de Port-Royal. Plusieurs combats s'engagent. Le 28 août 1707, Pierre est blessé à une hanche lors d'un violent combat près du ruisseau du Moulin. Les Bostonnais rembarquent sans avoir pris Port-Royal mais non sans avoir causé beaucoup de dommages. En 1710, les Bostonnais s'emparent de Port-Royal et y laissent une garnison de 450 hommes. Au printemps de 1711, les Acadiens du Bassin des Mines, qui ne sont pas concernés par les clauses de la capitulation de Port-Royal, projettent de reprendre le fort Port-Royal, avec l'aide des Indiens. Pierre Leblanc, ainsi que quatre autres officiers de milice acadiens et le curé de Port-Royal sont accusés de complicité avec les Acadiens des Mines. Ils sont emprisonnés et envoyés à Boston où ils demeurent captifs jusqu'à l'automne de 1711. L'un des compagnons de Pierre meurt immédiatement après son retour à Port Royal, victime des privations endurées durant la captivité. Pierre mourut à Port-Royal le 5 novembre 1717, à l'âge de 53 ans. L'acte de sépulture de sa veuve Magdeleine Bourg, est introuvable. Vivait-elle encore en 1755, lors de la Déportation? Elle aurait eu alors 77 ans. Si elle vivait encore elle ne dut pas survivre aux souffrances et aux privations que les Acadiens eurent à supporter à cette occasion. | Leblanc Pierre (I581)
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2167 | AUBERT Elizabeth 250 livres de dot, dont 50 livres du Roi. Fille de feu Michel et Jeanne AUBERT de la paroisse St Sulpice, 6ème arrondissement de Paris, Île de France 1 mariage: LAMBERT Aubin dit Champagne, Habitant, fils d’Edouard et Jacqueline FEILLARD Né le 30/06/1632, à la paroisse St. Aubin de la ville de Tourouvre, 61190;Orne; Basse Normandie. ( Perche ) Il épouse en date du 29 septembre 1670 à Québec, une fille du roi, Élisabeth AUBERT, (Contrat du 4 septembre, Not. Becquet), (VOIR acte de mariage ici) Elle décède le 4 octobre 1690 à l'Hôtel-Dieu de Québec. Aubin Lambert décède le 4 avril 1713 à St Nicolas. Ménage établi à Saint-Augustin. (10 enfants). Enfants: Françoise: 26/08/1671 + 09/12/1731 Catherine: 05/04/1673 François: 21/09/1676 + 22/08/1731 Jean-Aubin: ca 1675 +25/12/1727 mariage avec Marie-Anne Houde 12/11/1706 Marie-Elisabeth: 18/11/1678 + 05/01/1747 Michel : ca 1680 + 30/04/1733 mariage Marie-Louise Grenier 29/11/1708 Marie-Thérèse Elisabeth : 20/12/1682 + 23/11/1730 Marie-Anne: 24/03/1685 + 08/03/1744 Marie-Louise: 28/09/1687 + 08/05/1761 Pierre-François: 16/10/1689 + 18/11/1761 (Tanguay: vol.1, p.341; Jetté, p.637; Drouin, vol.2, p.742; Dumas p.172; Landry, p.271; B.R.H. 1909, p.116; Conseil Souverain, vol.1, p.572, 573, 720; Fichier Origine) Soldat au régiment de Carignan, Cie Grandfontaine http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm | Aubert Élisabeth (I5720)
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2168 | Augustin (33) né à Yamachiche et Zoé (29) née à Pointe du Lac. Adolphe a 7 ans. | Family F2458
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2169 | Aujourd'hui St-Laurent-Rochefort, Loire, Auvergne | Paré Robert (I5667)
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2170 | Aujourd'hui, ce samedi 31 juillet, nous avons mis en terre les cendres de papa. Toute la famille y était, ses enfants, ses petits enfants et ses deux arrière petits fils Alexandre et Jonathan. Il pleuvait "à boire debout". Jean a été chercher les cendres ce matin. Il m'a donné la boite pour que je la mette en terre. À cause de la pluie, la petite fosse était à moitié remplie d'eau mais on s'est dit que lorqu'il était plombier, il est descendu plus d'une fois dans un trou partiellement inondé pour faire une réparation. Toute la famille a passé la journée ensemble, lunch à un resto de St-Constant, l'après-midi chez Serge suivi d'un BBQ pour le souper. Nous avons bien pensé à Gérard et à Agnès. Claude | Boucher Gérard (I14)
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2171 | Aussi http://richardnelson.org/Parent-Frost%20Website/Abraham%20Martin%20Master.htm Henry B. M. Best, « MARTIN, ABRAHAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 24 oct. 2015, http://www.biographi.ca/fr/bio/martin_abraham_1F.html. | Martin Dit L'Écossais Abraham (I5679)
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2172 | Aux obsèques de sa soeur Jaqueline | Bourgeois Yves (I191)
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2173 | Aux obsèques de son père Gaston | Bourgeois Yves (I191)
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2174 | Avec le prénom Guillaume dans l'acte de naissance de son fils Henri | Barrette William (I2378)
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2175 | AYET dit MALO François et Angélique GIRARD (sosa 66 et 67) MARIAGE 13-02-1804 Ste-Anne-de-Varennes, Varennes SOURCE : S.G.C.F. d5p_11071265.JPG 69 ième feuillet 1/1 TRANSCRIPTION MARGE : Mariage ____ Ayet dit Malo et de Marie Angélique Girard deux _ __ L M Le treize février mil huit cent quatre après la publication de trois (mot rayé) bans de mariage à la messe solennelle de paroisse le dimanche douze du présent entre François Ayet dit Malo menuisier de cette paroisse, veuf la dernière lice de Josephte Lozeau dune part et Marie Angélique Girard fille majeur de Jacques Girard et de Marie Monique Choquet Les père et mère aussi de cette paroisse dautre part sans qu'il se soit découvert aucun empêchement je prêtre soussigné les dit contrac- tants ayant obtenu de Messire Chevrier grand Vicaire ___ diocèse la dispense dun ban du consentement des parents des deux parties ai reçu leur mutuel consentement de mariage et leur ai donné la bénédiction nuptiale avec les cérémonies prescrite par les présence de Joseph, Benjamin Ayet frères de lépoux et de Jacques Girard père, de Jacque, Joseph te , Augustin Girard frères de l'épouse et plusieurs autre témoins dont les uns Ont signé et les autres ont déclaré ne le savoir de _ interpellés François Ayette Isidore & Malo Lemaire prêtre NOTE : veuf de Josephe Lozeau, m 03-02-1794, Varennes veuf de Marie Amable Tétro, m 13-01-1788, contrat Duvernay | Family F1614
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2176 | Azarie (30), Marie (28), Alma (9), Alice (7), Alice (5), Anita (4), Louis (3) et Lucien (7 mois) | Family F2629
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2177 | ÃŽle St-Jean est maintenant l'ÃŽle du Prinde Édouard | Bourgeois Marie Josèphe (I559)
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2178 | Émilie était décédée au marriage de Sophranie à Germain Bourgeois | Lanoue Émilie (I384)
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2179 | Bail de Alexander Foreman à William Madgin Notaire Gaudry dit Bourbonnière, Toussaint-B. | Madgin William (I2200)
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2180 | BAPM: NOTE Nom donnâe par Michel Leneuf de la Valiáere, gentilhomme de Trois-Riviáer CONC es, qui a obtenu ces terres en concession seigneuriale. | Bourgeois Marie Modeste (I2173)
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2181 | BAPM: NOTE Nom donné par Michel Leneuf de la Valière, gentilhomme de Trois-Rivières, qui a obtenu ces terres en concession seigneuriale. | Bourgeois Marie-Anne (I2175)
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2182 | Baptême 08-05-1682 paroisse Ste-Famille-de-Boucherville Transcription : Le huitième jour du moi de mai de lan mil six cent quatre vingt deux ___ ___ ___ __ ___ ___ ___ __ ____ __ Boucherville __ ___ ___ ___ ___ __ __ ___ _ _ __ Jacques Jaudouin fils de Claude Jaudouin et de Anne Thomasse _ ___ habitant de Longueuil né _ du légitime de mariage __ ____ parrain Jacques Viau habitant de Longueuil la marraine Marguerite LeMoyne fille de Jacques Le Moyne et de Mathurine Godé habitant de Montréal __ ____ __ ____ __ Marainne on signé Jaudouin JViau Marguerite Lemoine NOTE: Marguerite LeMoyne baptisée 03-02-1664 à Mtl, religieuse C.D.N. Montréal (soeur de St-Esprit 1698), professe 1682, supérieure 25-06-1698 à 1707, 1711-1717, 1719-1722, 1729-1732, elle est la nièce du sieur de Longueuil Charles LeMoyne | Jodoin Jacques (I5470)
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2183 | Baptême # 174 Le prêtre vicaire se nomme A. Bigras La marraine est la fille de Aimé Desmarais de St-Jean-Baptiste de la Salle | Jodoin Roland (I59)
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2184 | Baptême de Joseph Jandro | Gendron Joseph (I8151)
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2185 | Baptisée par Bonaventure Masson Acte de baptême de Catherine Joseph Bourgeois Du site Ancestry.ca de LEAD Technologies Inc. V1.01 | Bourgeois Catherine - Josèphe (I561)
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2186 | Baptisée par Justinien Durand, pretre le 19 mars 1705 Baptisée par Pierre Godet le 28 décembre 1704 "en cas de nécessité à cause que la rigueur de la saison les a empechés d emmener l'enfant à l'Eglise" Acte de baptême de Marie Magdeleine Bourgeois Du site Ancestry.ca de LEAD Technologies Inc. V1.01 | Bourgeois Marie Madeleine (I443)
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2187 | baptisé à Montréal car le curé de Varennes absent. parrain jean DUBOIS, maraine Marie PARISEAU ?? | Ayet Dit Malo Joseph (I5195)
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2188 | Baptisé Malo, Binjamin porte le nom de Ayet à son mariage! | Family F3153
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2189 | Baptisé sous le prénom de Joseph Antoine Iréné il est connu sous le nom de René (Recensements) et se marie sous le prénom de Joseph Antoine. | Primeau René (I9492)
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2190 | Baptisée Pauline, elle porte le nom d'Appoline au décès. | Brodeur Pauline (I7929)
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2191 | BARBANT Marie 200 livres de dot Fille de Alexandre et de Marie Lenoble de la paroisse St Rémy, ville de Dieppe, 76200, Seine Maritime, Haute Normandie. 2 mariages 1) De LALONDE Jean dit l'Espérance à Montréal Qc Soldat du Régiment de Carignan cie Monteil mais on le dit également soldat de la cie Saurel Habitant, laboureur, et marguillier de la mission du Haut de l’île. Fils de Philippe et Jeanne Duval de la paroisse Notre-Dame, ville du Havre, 76600; Seine Maritime Haute Normandie. Contrat du 14/11/1669 Trois-Rivières notaire Antoine Adhémar Mariage le ....lieu inconnu Couple avec 4 enfants: Marie-Madeleine: ca 1672 + 01/01/1761 Jean-Baptiste: 10/10/1675 + 04/02/1750 Jean: 07/02/1679 + 03/02/1682 Guillaume: 21/08/1684 + 21/08/1752 Jean De Lalonde est décédé au cours d'une escarmouche avec les Iroquois sur les bords du Lac St Louis. Le 30 septembre 1687 (selon le livre de la Maison St. Gabriel) 2)TABAULT Pierre, habitant et laboureur. Fils de Jean, maréchal ferrant et Marie Morin de Prignac,17160; Charente Maritime; Poitou Charentes (Saintonge). Il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel à Québec le 1er septembre 1665 et est confirmé à Montréal en mai 1666. Pour son premier mariage, quel genre d’homme était Pierre Tabault ? C’est difficile à dire, car 3 contrats de mariage seront annulés. avant d' épouser Jeanne-Françoise Roy. 1)Mariage annulé ct 04/11/1667 Becquet ; Françoise Hébert, ensuite femme de Jean Baptiste 2)Mariage annulé ct 27/09/1669 Duquet ; Marie Poiré ensuite femme de Jean Hardy 3)Mariage annulé ct13/10/1669 Duquet ; Perrette Vaillant Ce n’est que le 19 décembre 1672 (cont. 29 sept. not. Basset) qu’il prend pour épouse Jeanne-Françoise Roy, baptisée à Montréal le 11 décembre 1660, fille de Jean Roy et de Françoise Bouet. Au recensement de 1681, il habite Lachine et possède un fusil, trois bêtes à cornes et dix arpents de terre en valeur. Son épouse décède avant le 19 janvier 1688, puisque cette date correspond à celle de l’inventaire des biens de ce couple, devant le notaire Pothier. Ménage établi à Lachine. (5 enfants) Pierre Tabault devenu veuf, prend pour épouse en seconde noce à Lachine, Marie Barbant en date du 26 janvier 1688 Lachine(cont. 19 janvier not. Pothier). Elle était veuve de Jean Lalonde dit Lespérance décédé le 30 septembre 1687, tué par les Iroquois. Ce deuxième mariage fut une union de courte durée, car le 22 mars 1689, par une sentence du bailli de Montréal, Marie Barbant obtient séparation de corps et de biens d’avec Pierre Tabaut. Un accort devant le notaire Adhémar du 28 septembre 1690 annule la séparation de corps. Pierre Tabaut dicte son testament devant le notaire Adhemar le 27 juillet 1711 et décède à Lachine où il est inhumé le premier mai 1723. Le décès de Marie Barbant (Barbary pour Dumas) nous est inconnu. (Tanguay, vol.1, p.340, 357; Jetté, p.1060, 634; Drouin, vol.2, p.1260; Dumas,p.175; Landry, p.274; Sulte, hist.5, p.70 (1),(3) 71 (1); DBAQ, t4, p.379; Langlois, p.476-477 Soldat au régiment de Carignan Cie Contrecœur http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm | Barbant Marie (I4770)
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2192 | BARBERY Françoise 300 livres de dot Fille de Rolin et Michelle Mongray ; (ou Négresse) de la paroisse St Sulpice du Faubourg St Germain, 6ème arrondissement de Paris, 75006, Ile de France. Contrat de mariage annulé avec Etienne Paquet, en date du 09/10/1668 30 ans au recensement de 1681. 1 mariage DARDENNE René, habitant Fils de Pierre et Gillette Chaigne Né vers 1639 ,décédé le 03/04/1710 à l' Hôtel Dieu de Montréal Contrat de mariage du 01/11/1668 (Basset) en la maison des Filles de la Congrégation selon Les Sœurs CND-Maison St. Gabriel Mariage le 12/11/1668 à Montréal Qc Ménage établi à Montréal 10 enfants. Voir acte de mariage. http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm | Barbery Françoise (I4418)
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2193 | BEAUBASSIN Recensement 1693 Germain BOURGEOIS 41, Madeleine DUGAS 26, Guillaume 18, Marie 16, Michel 14, Madeleine 10, Agnes 7, Anne 4, Joseph 1 1/2; 24 cattle, 23 sheep, 12 pigs, 8 arpents, 3 guns Marie BOURGEOIS (widow of Pierre SIRE (Cyr) and Germain GIROUARD) 41, Jean SIRE 22, Piere SIRE 16, Guillaume SIRE 14, Germain GIROUARD 12, Agnes GIROUARD 8; 20 cattle, 23 sheep, 11 pigs, 8 arpents, 2 guns Jean MIGNAUX 43, Anne DUGAS 42, Claude 18, Anne 15, Jean 12; Cecile 10, Jacques 4, Louis Joseph 6 months; we cattle, 12 sheep, 10 pigs, 8 arpents, 2 guns Pierre ARSENAULT 43, Marie GUERIN 30, Pierre 16, Abraham 14, Charles 3, Jacques 1; 14 cattle, 10 sheep, 5 pigs, 8 arpents, 2 guns Laurens CHATILLON 40, Anne GUERIN 33, Pierre 15, Marie 12, Guillaume 10, Anne 8, Charles 4, Marie Joseph 1; 6 cattle, 10 sheep, 5 arpents, 1 gun Roger KARSY 40, Marie POIRIER 40, Jean 18, Pierre 15, Guillaume 14, Michel 8, Madeleine 5; 26 cattle, 32 sheep, 23 pigs, 16 arpents, 3 guns Michel POIRIER 26, Marie CHIASSON 16; 3 cattle, 2 sheep, 3 pigs, 1 gun Rene BERNARD 30, Madeleine DOUCEEET 23, Rene 3, Joseph 6 months; 8 cattle, 9 sheep, 4 pigs, 1 gun Jacques BLOU 53, Marie GIROUARD 43, Marguerite 13, Cecile 11, Madeleine 7, Marie Josephe 4, Joseph 2; 34 cattle, 22 sheep, 10 pigs, 16 arpents 2 guns Bastien CHIASON 23, Marie BLOU 22; 10 cattle 3 sheep Michel HACHE 30, Anne CORMIER 19, Michel 1 1/2, Joseph 2 months; 13 cattle, 10 sheep, 6 pigs, 1 gun Toussant DOUCET 28, Marie KARSY 22, Francois 2; 14 cattle, 12 sheep, 6 pigs, 10 arpents, 1 gun Manuel MIRANDE 45, Marguerite BOURGEOIS 33, Anne 15, Joseph 13, Francois 11, Terese 10, Madeleine 8, Jean 4, Francoise 18 months, Louis 2 months; 30 cattle, 24 sheeep, 12 pigs, 12 arpents, 1 gun Madeleine GIROUARD (widow of Thomas CORMIER) 39, Alexis 16, Germain 13, Pierre 11, Claire 9, Marie 7, Agnes 7, Jeanne 5; 16 cattle, 4 sheep, 12 pigs Francois CORMIER 21, Marguerite LEBLANC 23, Marie 3 months; 6 cattle, 4 sheep, 10 arpents, 1 gun Michel BOUDROT 32, Marie Madeleine CORMIER 23, Marie Madeleine 2, Joseph 3 months; 8 cattle, 8 sheep, 2 pigs, 1 gun Charles BOURGEOIS 22, Marie BLANCHARD 17, Marie 4 months; 1 gun Michel POIRIER 42, Marie BOUDROT 41, Michel 20, Claude 17, Anne 15, Pierre 13, Jean 11, Louis 9, Jeanne 7, Charles 5, Francois 3; 24 cattle, 25 sheep, 15 pigs, 30 arpents 2 guns Pierre MERCIER 45, Andree MARTIN 44, Jeanne PELLERIN 18, Pierre PELLERIN 15, Josephe 13, Madeleine 12, ALexandre 10, Guillaume 7, Agnes 2; 11 cattle, 14 sheep, 3 hogs, 8 arpents, 1 gun Marie MARTIN (widow of LAVALLEE) 34, Michel 17, Marie 8, Genevieve 5, Pierre 2; 9 cattle 13 sheep, 5 pigs, 6 arpents, 1 gun http://trees.ancestry.ca/tree/15500516/person/1896358335/story/5?pg=32817&pgpl=pid#Current Consulté le 27/08/2011 | Family F4
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2194 | Benjamin aurait 28 ans à son mariage à Louise Blo | Family F3135
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2195 | Bergevin dit L'Angevin, Jean: Baptisé le 11 mars 1635, fils de Mathurin Bergevin et de Marie Tessier, du faubourg de Saint-Jacques d'Anger,( 49000, Maine et Loire, Pays de la Loire ) en Anjou. Il décide de resté en Nouvelle-France en 1668, et va se fixer à Bourg-Royal. Il épouse le 26 novembre 1668 à Québec (c. 26 novembre 1668, not. Duquet), une fille du roi, Marie Piton (Pitault pour Langlois), fille de Rémy et de Marie Polen (Palain pour Langlois), de la paroisse Saint-Paul, 4ème arrondissement de Paris, Île-de-France. Elle apporta des biens estimés à 60 livres. Jean Bergevin décède victime de la petite vérole le 2 et inhumé le 3 février 1703 à Beauport. Sa femme décédera au même endroit le 25 et inhumée le 26 avril 1728. Ménage établi à Beauport. (11 enfants). (Tanguay: vol.1, p.43, 344, 488; Jetté, p.87; Drouin, vol.1, p.94; Dumas,p.313,314; Landry, p.357; B.R.H. 1909, p.22; MSGCF, vol.1(2), p.120-121; Sulte, Hist.5, p.81(3); DBAQ, t1, p.164; Langlois, p.226) http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagniegrandfontaine.htm 15 sept 2012 | Bergevin L'Angevin Jean (I8147)
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2196 | BERNARD Jeanne Fille de feu Hugues et Perrine Destournere. 1 mariage TUILLIER Jacques, dit Desvignets, Habitant. Fils de Jean et Gillette Louier d’origine inconnue Né vers 1642, décédé. 19/08/1710 Mariage Le 29/04/1669 à Montréal Ménage établi à Montréal. 8 enfants http://www.migrations.fr/700fillesroy.htm#B | Bernard Jeanne (I9680)
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2197 | Biographie Benard Rene Ce couple eut aux alentours de 1658, une aventure conjugale qui vaut la peine d’être contée. Vers 1656, l’Angevin René Besnard dit Bourjoly, caporal de la garnison de Montréal, courtise une jeune montréalaise du nom de Marie Pontonnier. Mais elle décide plutôt d’épouser Pierre Gadois, 25 ans, fils du premier colon de Montréal, un Percheron. Apprenant ce mariage, le malheureux soupirant court chez sa coquette amie pour lui apprendre qu’il est sorcier et qu’il va nouer l’aiguillette afin de rendre son prochain mariage stérile. Le sortilège du « nouement de l’aiguillette » a survécu à travers les siècles. Nouer l’aiguillette (d’après un texte ancien) consiste ordinairement à « former trois nœuds à une bandelette, en récitant certaines formules magiques, sur un tombeau ou dans un lieu consacré ». Durant la cérémonie nuptiale, alors que les époux échangent les promesses traditionnelles, l’envouteur, qui se tient à l’écart, accomplit discrètement le rituel magique. Mais l’aiguillette se lie de bien d’autres manières. Selon Thiers, « il y avoit plus de cinquante sortes de noueurs d’aiguillette ». Peu importe la formule ou le cérémonial, ce qui compte, c’est de frapper la victime d’impuissance. Le plus souvent. le noueur d’aiguillette récite, à rebours, un des versets du psaume Miserere mei Deus ; trace trois croix et fait autant de nœuds à une cordelette en prononçant, chaque fois, les paroles cabalistiques : Ribald, Nobal, Va-narbi. Puis, le noueur tourne les « mains en dehors et entrelacent ses doigts les uns dans les autres, en commençant par le petit doigt de la main gauche, et en continuant ainsi jusqu’à ce qu’un pouce touche à l’autre, et cela lorsque l’époux présente l’anneau à son épouse dans l’église ». Ou encore, au passage du cortège nuptial ou pendant la messe qui pré¬cède, le jeteur de sort, les mains dissimulées à l’intérieur de son chapeau, noue un bout de ficelle autant de fois qu’il désire que l’époux ou l’épouse ne puisse consommer le mariage. A Pamproux (Deux-Sèvres), le folkloriste Souché signale que, vers la fin du 19e siècle, on noue la courroie d’un soulier, puis on la jette ensuite dans une flaque d’eau. Si un passant ne dénoue pas la lanière, le mari envouté sera impuissant jusqu’à ce que la cordelette de cuir soit complètement pourrie. Inversement, l’envouté dispose d’une vingtaine de moyens de se « défaire du sort » qu’on lui a jeté, comme porter sa chemise à l’envers, tenir une petite croix de bois à la main ou mettre une bague sous le pied de la conjointe. D’autres mesures préventives sont non moins pure fantaisie, telles frotter de graisse de loup la porte où habiteront les nouveaux époux, percer un tonneau et faire passer le premier vin qui en sort dans l’anneau de l’épouse ou simplement uriner dans le trou de la serrure de l’église où le mariage a été béni. Que ne ferait-on pas pour échapper à l’humiliant sortilège ? En Nouvelle-France, des mariages peuvent être annulés pour cause de maléfices. Infailliblement, il s'agit du nouage d’aiguillette, ce qui empêche les nouveaux époux de consommer leur union. Connue des Anciens, la pratique est courante en France, dès le 16e siècle. Aussi sera-t-elle sévèrement condamnée par les synodes et conciles provinciaux, notamment ceux de Rouen en 1245 ; d'Autun en 1503 ; de Périgueux en 1536 ; de Melun en 1579 ; de Chartres en 1580 ; de Narbonne en 1609 ; de Saint-Malo en 1620. Plus tard, vers 1741, un docteur en théologie considère le liage de l’aiguillette comme « une méchanceté damnable, une action diabolique, un crime énorme et capital ». Le sortilège n’échappe pas non plus à la rigueur des lois civiles. Pour Bodin, « de toutes les ordures de la magie, il n'y a point de plus fréquentes par tout, ni de guerres plus pernicieuses, qu'à l'empêchement qu’on donne à ceux qui se marient, qu’on appelle lier l'aiguillette ». En Nouvelle-France, cette coutume sera pratiquée au moins en une occasion par un soupirant éconduit, en l’occurrence le Montréalais René Besnard. Remontons aux sources de l’histoire. Le 22 janvier 1643, la cloche de Lude, patelin du diocèse d’Angers, en Anjou, sonne à toute volée pour annoncer le baptême de Marie, fille d’Urbain Pontonnier et de Felice Jamin. Elle y vivra jusqu’à l’âge de 13 ans, alors qu’elle traverse l’Atlantique et gagne Montréal, où elle est la protégée de Jeanne Mance, administratrice de l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal. A vrai dire, la jeune immigrée n’est encore qu’une fillette. Mais en Nouvelle-France, homme et femme doivent défier le temps. La guérilla franco-amérindienne, l’exploration et la traite des fourrures réclament sans cesse plus de monde. Aussi, est-il de bon aloi de se marier jeune et de remplir les berceaux. Soumise aux mêmes impératifs que les autres, la jeune Pontonnier est d’abord courtisée par René Besnard dit Bourjoly, originaire de la paroisse de « Villiers Aubouin, pays d’Anjou ». Frisant la trentaine, ce René Besnard, qui est le fils de Jean et de Madeleine Maillard, exerçait la profes¬sion de négociant en France avant de devenir caporal de la garnison de Montréal. Rappelons que les familles Pontonnier et Besnard sont d’origine angevine. Mais cette patrie commune ne favorisera pas un rapprochement entre les amoureux puisque Marie accorde subitement ses faveurs à l’armurier Pierre Gadois, de quelque cinq ans son ainé, fils de Pierre Gadois et de Louise Mauger, Que mijotera Besnard pour faire échec à ces épousailles prochaines ? Rien d’autre que de se rendre chez son ancienne flamme pour lui annoncer qu’il est sorcier. De cette révélation aux menaces, il n’y a qu’un pas que Besnard franchit vitement. Grâce aux pouvoirs diaboliques dont il dis¬pose, l’union projetée par Marie restera stérile. La pauvre fille, toute affolée, avertit aussitôt son fiancé et son curé de la vengeance qui la guette. Malgré cette surprenante révélation, le mariage de Pierre Gadois et de Marie Pontonnier est béni à Montréal, le 12 août 1657. Le Tout-Montréal assiste à ces accordailles. Mentionnons Barbe de Boulogne, épouse de Louis d'Ailleboust, seigneur de Coulonge et lieutenant général au pays ; Jeanne Mance, administratrice de l’Hôtel-Dieu, et Lam¬bert Closse, commandant de l’ile. Pour échapper au maléfice, un ami a conseillé à Gadois de réciter le psaume Miserere, en latin et à l’inverse, pendant qu’il recevra la bénédiction nuptiale. En pareille circonstance, l’étrange procédé est couramment utilisé en France. Ici, les résultats sont décevants. Malgré les louables efforts du conjoint pour prononcer convenablement la prière, le ber familial reste au grenier. L’inquiétude des époux grandit avec les jours. Après de bons mois, ils vont se confier à leur curé qui les exhorte à se rendre à Québec pour y recevoir, une seconde fois, la bénédiction nuptiale. Mais après ce long voyage, la vie se poursuit, toujours aussi décevante. Malgré d’actives recherches, Pierre Gadois ne réussit pas à trouver la clé des trésors de la jeune Marie. La suite semble donner raison au rival. Accusé de maléfice, Besnard comparait devant la justice seigneuriale de Montréal, le 2 novembre 1658. La cause passionne l’opinion publique. Des témoins accablent le suspect de sorcellerie et de maléfices. Sur ces dires, le gouverneur de Maisonneuve somme le prévenu, alors âgé de 31 ans de se présenter devant le tribunal « pour respondre sur les faits et charges, contenues aux plaintes faictes à l’encontre de luy par Pierre Gadois armurier et Marie Pontonnier, sa femme; Jeanne Godard, femme de Simon Le Roy et Marie (Bidard) femme d’Honoré Dausny, pour les avoir sollicitées et attenté à leur honneur ». Cette pro¬cédure accomplie on passe à l’interrogatoire. L’inculpé semble n’avoir de mémoire que pour les faits et choses qui font son affaire. S’il se souvient d’avoir parlé à Marie Pontonnier, « le jour des noces du nommé La Ver¬dure », il ne se rappelle pas de ce qu’il lui a dit. Incidemment, il s’agit des épousailles de Jean Valiquet dit Laverdure et de Renée Lopp, célébrées à Montréal, le 23 novembre 1658. Le procès prête à de singulières révélations. Pour échapper au sortilège, la femme Pontonnier aurait accepté de devenir la maitresse de son ancien soupirant. L’interrogateur multiplie les questions. Besnard a-t-il vu la Pontonnier depuis l’aventure qu’on pensait? Oui, puisqu’il l’aurait rencontrée chez elle, « le mercredy de devant la St. Luc ». Comme cette célébration tombe le 18 octobre, le deuxième rendez-vous remonte à une quinzaine de jours. Cette fois-là, la femme Pontonnier demande au déposant « s’il ne se souvenoit pas, de ce qu’il luy avoit dit le jour des noces de Laverdure ». Sur réponse négative, elle s’informe « S’il ne savoit pas qui avoit mis empeschement à leur mariage ». Besnard n’en saurait rien. Mais les questions se font plus précises. À un certain moment, l’officier de justice demande carrément au témoin « s’il n’avoit pas sollicité ladite Pontonnier à forfaire à son honneur ». Besnard commence d’abord par nier le fait pour ensuite admettre « qu’il luy a dit (à la Pontonnier) que si elle vouloit qu’il eust jouissance d’elle, que ça feroit qu’elle auroit jouissance avec son mary ». Sous l’épouvantail d’un pseudo-pouvoir magique, Besnard tente de s’attirer à nouveau les faveurs de son ancienne flamme. Des questions plus indiscrètes feront suite à cette singulière proposition. Comme, par exemple, si Besnard et la Pontonnier n’ont pas convenu d’un rendez-vous en l’absence du mari. Nouvelle négation de la part de l’accusé qui prétend, à la fin, que la Pontonnier voulait plutôt l’attirer chez elle. Besnard aurait dé¬cliné cette galante invitation, prétextant que semblables rela¬tions n'échapperaient pas aux habitants, toujours friands de ce genre de nouvelles. Mais la Pontonnier ne se formalise pas des racontars ; elle demande à notre homme de passer la voir à son logis durant la grand’messe célébrée le 20 octobre, jour de la fête de Saint Luc. Néanmoins, Besnard aurait négligé de s’y rendre par la suite. Poursuivons le questionnaire. Besnard a-t-il revu la Pon¬tonnier? Oui, dès le lendemain de la rencontre précitée, alors qu'il allait de son logis au jardin du sieur Le Moyne. La Pontonnier lui aurait demandé d’expliquer son absence de la veille. Comme d'habitude, Besnard craignait les mauvaises langues. Marie, qui ne s’en fait pas pour si peu, insiste pour que son ancien amant passe chez elle, cette fois le len¬demain dimanche, durant la messe dominicale. Devant des invitations aussi pressantes que répétées, Bes¬nard accepte d’aller chez Marie Pontonnier avec « dessein d’avoir jouissance d’elle ». Dernière précaution : le galant s’enquiert si sa future maitresse sera bien seule. Question qui suggère une autre requête. « Me desnouerez-vous l’esguillette, s’enquiert-elle, si je vous donne jouissance de moy ». Et Besnard de répliquer « me prenez vous pour un sorcier? ». L’enquêteur voudrait bien savoir si le prévenu n’a pas déclaré à la Pontonnier « qu’il savoit bien, qui avoit noué l’esguillette à son mary ». Mais Besnard ne se rappellerait de rien. Aussi prudent qu’avisé, notre homme ne se souvient que ce qu’il veut bien. Si son ancienne flamme lui a suggéré d’avoir des relations charnelles avec lui dans le but de dénouer l’aiguillette, il ne saurait préciser, ni « s’il ne luy a pas promis de lever l’empeschement de desnouer l’es¬guillette ». Enfin, il n’a appris l’échec de son rival que par Marie « elle même, et bruit publicq ». Besnard ne raconte pas la même chose à tout le monde. À Françoise Besnard, femme de Marin Janot dit Lachapelle, qui n’a aucun lien de parenté avec lui malgré un même nom, il a bien parlé que « l’esmpeschement susdit (l’impuissance du mari de la Pontonnier) pourroit durer dix-sept ans, et si elle ne luy avoit pas demandé si ce n’estoit pas luy qui l’avoit nouée (l’aiguillette) » L’interrogatoire se poursuit pour savoir si Besnard s’est informé du mariage de Marie Bidard et d'Honoré Dausny dit Tourangeau? Ou encore, quand on lui apprend que tout va bien de ce coté, s'il n'a pas répliqué « ne vous resjouissez pas trop ». Besnard se défend bien d'avoir prononcé ces propos. Néanmoins, il admet « qu’estant ensanble chez Messire Gilber Barbier, dit Minisme, la femme dudit Minisme auroit dit Nous sommes tous affligez d’autant que voilà de jeunes gens (Besnard et la Pontonnier) qui n’ont point de contentement ensemble ». En terminant, Besnard précise que ces racontars sont ordinairement à l’origine des esclandres de village. Par exemple, « qu’il en estoit bien marry, et adjouta qu’il alloit dire à lad Marie Bidard ce qui s’estoit passé entre elle et son mary, d’autant qu’il l’avoit appris du nommé Laverdure, à qui le dit Touranjo l’avoit dit, mais, qui n’avoit jamais dit à lad Bidard ny à son mary, qu’ils ne se resjouissent pas trop, et qu’eux ne luy avoient point parlé que leur mariage allast mieux ». A l’époque, d'aucuns ne sont jamais à court d’astuce ou d’esprit. Pour se disculper du crime dont on l’accuse, Besnard va se livrer à un jeu de mot digne de l’imagination la plus fertile. Tant de tergiversations impatientent le tribunal qui veut finalement savoir si Besnard s’est bel et bien servi d’un pouvoir magique dans le cas de Marie Pontonnier. Bref « s’il ne s’est pas venté, de savoir nouer l’esguillette, et s’il n’a pas dit à lad Pontonnier, qu’il savoit bien, qu’il luy avoit noué ». Acculé contre le mur, l’accusé va recourir à toute sa débrouillardise pour s’en tirer à meilleur compte. S'il a tenu pareil langage, dit-il, « S’estoit pour la faire condescendre à son dessein, et de ce qu’il s’estoit venté, de savoir nouer l’esguillette, qu’il entendoit l’esguillette de ses chausses ». Le tribunal n’est pas dupe d’une explication si simpliste. Sur l’ordre du gouverneur de Maisonneuve, l’inculpé est immédiatement mené au cachot. Convaincu d’avoir frôlé de trop près Marie Pontonier, épouse de Pierre Gadois, Besnard fut condamné à une amende de 300 livres, par un jugement du 4 novembre 1658. Par la suite, le 31 août 1660, après les trois années requises par les sacrés Canons suite à la célébration du mariage, Mgr de Laval déclara nul et invalide le mariage de Pierre Gadois et Marie Pontonier « à cause d’impuissance perpétuelle causée par maléfice obstruant l’orifice, et permit aux partyes de se marier ». Pour obtenir compensation contre son ancien mari, Marie Pontonnier va voir le gouverneur de Maisonneuve qui, le 13 septembre 1660, signe l’arrêt suivant au fort de Ville-Marie « Nous ordonnons que pour toutes les prétentions que lad Pontonnier peut avoir à l’encontre dudit Gadoys, luy rendra dans vingt quatre heures ses habits et hordes servans à sa personne et en plus lui payera la somme de quatre cens livres en castor, bled et argent au prix du pays, savoir cent livres au jour de Saint-Michel prochain et trois cens livres au jour de Noel prochain ». Quatre cents livres représentent une petite fortune à l’époque. Deux mois plus tard, le 3 novembre 1660, Marie Pontonier s’unissait à Pierre Martin, récemment arrivé de France. Plus heureux que son prédécesseur, Pierre Martin trouva en un rien de temps la clé qu’il fallait. Et Marie Pontonier devint la mère d’une autre petite Marie qui devait épouser en 1685, Antoine Villedieu. Par malheur, Pierre Martin fut tué par les Iroquois, le 23 mars 1661, avant même d’avoir vu naître sa fille, et Marie Pontonier devint veuve ( ?) une seconde fois. Encouragée par le succès éphémère qu’avait eu Pierre Martin, Marie Pontonnier épousa en troisième noces, le 5 décembre 1661, Honoré Langlois, dit Lachapelle qui lui donna 10 enfants. Elle mourut à Pointe-aux-Trembles à l’âge de 81 ans. Pierre Gadois attendit jusqu’à l’âge de 33 ans pour se remarier, le 20 avril 1665, à Jeanne Besnard, 23 ans, une cousine de René Besnard, dont il eut 14 enfants. Que le caporal René Besnard s’estime tout de même chanceux de s’en tirer à pareil compte, surtout si l’on songe aux peines que l’on inflige en France aux coupables de tels délits. Dans le présent cas, le tribunal va bannir Besnard de Montréal, malgré que celui-ci prétende « n’avoir fait que plaisanter pour effrayer Gadois ». Le proscrit ira s’établir à Trois-Rivières où, le 2 février 1661, il épouse Marie Cedilot, veuve de Bertrand Fafard dit Laframboise et fille de Louis et de Marie Charier, originaires de Montreuil en Picardie. Le couple aura 6 enfants. Désormais, Besnard mène une vie rangée et personne ne l’associe plus à la moindre pratique occulte. Source : Séguin Robert-Lionel « La vie libertine en Nouvelle-France au 17ème siècle » Leméac, 1972. (Pierre Lalonde) http://www.nosorigines.qc.ca/biography.aspx?name=Benard_Rene&id=7565 | Bénard Bourjoli René (I5816)
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2198 | Biographie Boucher Celestin Célestin a été le premier ancêtre de notre famille à habiter Saint-Apollinaire. Ce village ne représentait pas une terre éloignée pour lui puisque plusieurs générations précédentes ont vécu à Saint-Antoine-de-Tilly et Saint-Nicolas. Le changement demeure une caractéristique importante dans la vie de notre ancêtre. Célestin est né à Saint-Antoine-de-Tilly en février 1848. Il est le sixième d'une famille de sept enfants. Il se marie à l'âge de 24 ans avec Rosalie-Rose Côté, elle-même âgée de 30 ans. Les parents de Rosalie-Rose habitaient Sainte-Hélène de Kamouraska. Le mariage est célébré à l'église de Saint-Apollinaire en janvier 1873. Pourquoi Saint-Apollinaire? On peut facilement supposer que cette femme née à Sainte-Hélène de Kamouraska y habitait à ce moment là. Le jeune couple s'installe à Saint-Flavien. Au moins quatre de leurs enfants y sont nés. Plus tard, le couple achète une ferme dans le rang des Bois-Francs à Saint-Apollinaire. Comme les temps se font difficiles et que l'argent se fait rare, il est décidé d'émigrer temporairement en Nouvelle-Angleterre pour travailler dans les usines de textile et ainsi pouvoir payer la ferme. Le fait pour des québécois d'aller aux États-Unis dans ce temps-là ne constitue pas une originalité puisque deux millions s'y sont installés. Mais aspect assez surprenant, Célestin reste seul sur la ferme tandis que Rosalie-Rose quitte avec tous les enfants pour Manchester, New Hampshire. Lorsque Rosalie-Rose revient seule au Québec, l'aînée des enfants de la famille, Marie, assume la tâche de maîtresse de maison aux États-Unis. Elle quittera sa responsabilité quand ses frères et soeurs deviendront autonomes. C'est pourquoi, elle entre en communauté à l'âge de 29 ans. La vie quotidienne de la famille ne manque pas de piquant. Entre autres, les quatre garçons les plus vieux prennent des cours de boxe dans leurs moments de loisir. En plus de se divertir, les garçons deviennent aussi de sérieux adversaires des Irlandais qui aiment bien défier les autres. Le seul garçon de la famille qui reviendra au Québec pour prendre la relève sur la ferme sera Philémon. Voici le parcours des enfants de Célestin et Rosalie-Rose. Marie, née en 1877, entre dans la communauté des Soeurs Sainte-Croix. Elle vécut principalement dans la région de Montréal. Odilon, né en 1880, passe sa vie à Manchester aux États-Unis. Il se marie à Marie-Louise Provencher et ils ont sept enfants. Angéline, née en 1881, demeure à Manchester. Elle épouse Napoléon Noël et ils ont quatre enfants. Arthur, nommé le sage de la famille, né en 1882, passe sa vie chez les Frères Maristes et connaît un rayonnement certain dans son entourage par son sens de l'écoute, sa vie spirituelle et aussi par des soins prodiguée avec des produits naturels préparés par lui-même. Oscar, né en 1884, passe sa vie dans l'Ouest canadien. Au début, il habite Edmonton et s'y marie avec Jeanne-Marie Guillemaud. Il déménage par la suite à Victoria et puis à Vancouver. Ils ont huit enfants. Philémon, né en 1885, passe sa vie à Saint-Apollinaire. Il marie Florida Moreau et ils ont huit enfants. Rose-Anna, née en 1888, se marie avec Ernest Chrétien et passe sa vie à Saint-Édouard. Ils ont 6 enfants. Joseph, né en 1889, passe également sa vie dans l'Ouest canadien et surtout américain. Il marie Hilda Rawling, une montréalaise, et ils ont un enfant. Pendant 25 ans, Joe travaille dans l'industrie du film à Hollywood. Marie-Anne, née en 1891, marie Gaudias Fortier et ils passent leur vie à Saint-Apollinaire. Ils ont quatre enfants. Peu de choses sont connues sur le caractère de Célestin et de Rosalie-Rose. Dans la courte biographie d'Arthur, il est écrit que les parents ont laissé à leurs enfants un esprit d'ordre, de prévoyance tenace, de sobirété en tout. Cela ne les empêchait pas de profiter quand même de la vie. On raconte que Célestin, quand il allait aux champs, apportait son jeu de dames. Cela lui permettait à l'occasion de jouer quelques parties avec son voisin, question de se détendre sûrement ou de se distraire du dur labeur de la ferme. Benoît Côté Livret historique des familles Boucher Saint-Apollinaire pp. 42-43 https://www.nosorigines.qc.ca/biography.aspx?name=Boucher_Celestin&id=400823 | Boucher Célestin (I14893)
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2199 | Biographie Boucher Jean 1. RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC 1959-1960 pages 317-318(6) BOUCHER, Jean (il signe), fils de Quentin et de feue Jeanne Denis, de Saint Etienne du bourg de Chaix (Vendée) au diocèse de Maillezais, épousa à Sainte-Anne-de-Beaupré le 14 novembre 1678 (contrat, Vachon, 15 novembre) Marie-Madeleine, fille de Robert Paré et de Françoise Le Houx. Alors qu'il demeurait au Cap Tourmente en 1676 il avait déjà commencé à acheter des héritiers de Louis Gagner leurs parts de la terre paternelle située à Sainte- Anne entre les représentants de Pierre Le Picard et ceux de Julien Mercier: la part de Pierre Gagner le 27 octobre 1676 (greffe Rageot): celles d'Ignace Gagner et de François Lacroix, le 12 avril 1678 (greffe Auber): celle de Claude Bouchard, le 26 juillet 1682 (greffe Vachon). Lors du recensement de 1681 ( Sulte, Histoire des Canadiens Français, vol V, 78) Jean Boucher, 31 ans, possède entre Laurent Magneron et Jean Bodin, une terre où sont 6 bêtes à cornes et 10 arpents en culture. Le 27 juillet 1685 (greffe Jacob) notre colon s'installe à Saint Joachim: il échange alors, avec Charles Mercier, - après donation mutllelle le 24 juin (greffe Jacob), - sa terre de Sainte-Anne, acquise en 1676, contre une autre située entre le sieur Gagner et Ignace Poulain. Signalons un accord avec Louis Gagner le 4 avril 1686 (greffe Jacob). Robert Paré, beau-père de Jean Boucher possédait à Québec "sur la grande rue Notre-Dame, entre les sieurs Defay et Hazeur-Desonneaux, un emplacement garni d'une maison.” Joseph Paré, fils de Robert, vendit sa part le 27 avril 1685 (greffe Jacob) à ses cohéritiers, et ceux-ci aliénèrent toute la propriéte au prix de 1585 livres, le 15 avril 1686 (greffe Rageot), en faveur du marchand Léonard Hazeur Desonneaux. Jean Boucher n'était plus en 1705. Le Plan de Catalogne (1709) situe la terre de la veuve Boucher à Saint Joachim entre G. Poulin au N-E et L.Gagné au S-O. Enfants: Jean, b Sainte-Anne 29 aout 1679; m. 1-(c. Jacob, 3 novembre 1704) à M. Madeleine Gravel; 2- Berthier 17 novembre 1726 à Marguerite Carbonneau; s. Berthier, 14 février 1758 Elisabeth, b. Sainte Anne, 14 février 1682; m. 1-(c. Jacob 28 aout 1700) à Julien Maufils, veuf Madeleine Cloutier; 2- Sainte-Anne 8 juillet 1703 à Jean-Baptiste Lagarenne; veuve faite donation à Charles Chenay, son fils, 15 avril 1738 (greffe Choret); s... inventaire 20 juin 1738 (greffe Choret) Pierre, b. Sainte-Anne 27 octobre 1686; m. (c. Jacob 8 juin 1711) à M.-Françoise Allaire; lui et son frère Jacques reçoivent du Séminaire une concession de 12.5 perches à Beaupré, le 27 juillet 1718 (greffe Loiret); donation à Pierre Boucher leur fils, 5 aout 1749 (greffe Huot); s... inventaire, 1 aout 1750, (greffe Barolet). 2. Nos Ancêtres au XVII siècle. A. Godbout.(2) pp 398-400 BOUCHER, Jean (il signe), fils de Quentin et de feue Jeanne Denis, de St-Etienne du bourg de Chaix (Vendée) au diocèse de Maillezais, épousa à Ste-Anne deBeaupré le 12 novembre 1678 (contrat, Vachon, 15 nov.) Marie-Madeleine, fille de Robert Paré et de Françoise Le Houx. Alors qu-il demeurait au Cap Tourmente en 1676 il avait déjà commencé à acheter des héritiers de Louis Gagner leurs parts de la terre paternelle situee à Ste-Anne entre les représentants de Pierre Le Picard et ceux de Julien Mercier: la part de Pierre Gagner le 27 octobre 1676 (gr. Rageot); celles d'lgnace Gagner et de François Lacroix, le 12 avril 1678 (gr. Auber); celle de Caude Bouchard, le 26 juillet 1682 (gr. Vachon). Lors du recensement de 1681 (Sulte, Hist., V, 78e) Jean Boucher, 31 ans, possède, entre Laurent Magneron et Jean Bodin, une terre où sont 6 bêtes à cornes et 10 arpents en culture. Le 27 juillet 1685 (gr. Jacob) notre colon s'installe à St-Joachim: il échange alors, avec Charles Mercier, —après donation mutuelle le 24 juin (gr. Jacob), — sa terre de Ste-Anne, acquise en 1676, contre une autre située entre le Sr Gagner et Ignace Poulain. Signalons un accord avec Louis Gagner le 4 avril 1686 (gr. Jacob). Robert Paré, beau-père de Jean Boucher posséda it à Québec « sur la grande rue Notre-Dame , entre les Sieurs Defay et Hazeur-Desonneaux, un emplacement garni d'une maison. » Joseph Paré, fils de Robert, vendit sa part le 27 avril 1685 (gr. Jacob) à ses cohéritiers. et ceux-ci aliénèrent toute la propriété au prix 1585 livres, le 15 avril 1686 (gr. Rageot), en faveur du marchand Léonard Hazeur Desonneaux. Jean Boucher n'était plus en 1705. Le Plan de Catalogne (1709) situe la terre de la veuve Boucher à St-Joachim entre G. Poulin au N.-E. et L. Gagné au S.-O. Enfants: Jean, b Ste-Anne (SA) 29 août 1679; m 1° (c. Jacob, 3 nov 1704) à M.-Madeleine Gravel; 2° Berthier (B) 17 nov 1726 à Marguerite Carbonneau; s B 14 fev 1758. Elisabeth, b SA 14 fév 1682; m 1° (c. Jacob, 28 août 1700) à Julien Maufils, veuf Madeleine Cloutier; 2° SA 8 juill 1703 à Jean-Baptiste Lagarenne: veuve, fait donation à Charles Chenay, son fils, 15 avril 1738 (gr. Choret); s … inventaire, 20 juin 1738 (gr. Choret). Noël, b SA 3 mars 1684; inventaire, 3 nov 1704 (gr. Jacob); m 1° v. 1705 à Françoise Simard veuve de Jean Allaire; 2° St-François, I.O. 20 juill 1717 à Anne Deblois; s … inventaire, 16 oct 1756 (gr. Crépin). Pierre, b SA 27 oct 1686; m (c. Jacob, 8 juin 1711) à M.-Françoise Allaire; lui et son frère Jacques reçoivent du Séminaire une concession de 12.5 perches à Beaupré, le 27 juillet 1718 (gr. Loiret); donation à Pierre Boucher, leur fils, 5 août 1749 (gr. Huot); s … inventaire, 1 août 1750 (gr. Barolet). Marie-Madeleine, … m (c. Jacob, 16 fev 1705) à Pascal Mercier; s 28 mai 1731 à Berthier. Françoise, n 1694, Sœur St-Ambroise, de l'Hôtel-Dieu; entrée 5 avril 1712. profession 5 oct. 1713; d 9 février 1750, 56 ans. Jacques (-loseph), n … m (c. Verreau, 14 fév 1718) à Dorothée Gagnon; donation à Jean Gagnon, frère et beau-frére, 4 mars 1730 (gr. Jacob); s St-Joachim, 8 sept 1761; inventaire, 1 fév 1763 (gr. Crépin). 3. Notes2 4 3 Émigra au Canada vers l'âge de 25 ans.4 1676: demeure au Cap-Tourmente. 27 Octobre 1676: Achat de Pierre Gagner (héritier de Louis), (gr.Rageot) 12 Avril 1678: Achat de Ignace Gagner (héritier de Louis) & François Lacroix. (gr. Aubert) entre les représentants de Pierre le Picard et ceux de Julien Mercier. 12 Novembre 1678: Mariage. Contrat de mariage 15 Novembre 1678, Vachon. 29 Août 1679: Jean Recensement 1681: 6 bêtes à cornes, 10 arpents. Entre Laurent Magneron & Jean Bodin (Baudoin). 14 Février 1682: Élizabeth. 26 Juillet 1682: Achat de Claude Bouchard. 3 Mars 1684: Noël. 1685: S'installe à Saint-Joachim. 24 Juin 1685: Échange avec Charles Mercier (gr. Jacob) sa terre, acquise en 1676, contre une autre située entre celles du sieur Gagner et d'Ignace Poulain. 27 Octobre 1686: Pierre. Residence: Immigrant de Chaix, en Vendée, en3 http://www.vendee.com/french/sites/liste.htm Source: Nos origines en France, Vol. 5. Normand Robert, chez Archiv-Histo, distribué par la SGCF. Numéros déjà publiés: Vol. 1: Béarn et Gascogne Vol. 2: Guyenne et Périgord Vol. 3: Angoumois et Saintonge Vol. 4: Aunis Vol. 5: Poitou Vol. 6: Comtat-Venaissin, Comté de Foix, Dauphiné, Languedoc, Lyonnais, Provence, Roussillon et Savoie Vol. 7: Normandie et Perche Vol. 8: Auvergne, Berry, Bourbonnais, Limousin, Marche et Nivernais Vol. 9: Alsace, Bourgogne, Champagne, Franche-Comté et Lorraine Vol. 10: Anjou, Maine, Orléanais, Touraine Vol. 11: Ile-de-France (Informations provenant de François Boucher) De http://www.nosorigines.qc.ca/biography.aspx?name=Boucher_Jean&id=15536 12 décembre 2012 | Boucher Jean (I8975)
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2200 | Biographie Boucher Philemon Philémon est revenu des États-Unis pour prendre la relève de son père Célestin sur la ferme du rang des Bois-Francs. Philémon occupe le sixième rang des enfants de Célestin et Rosalie-Rose. Il est né le 4 novembre 1885. En 1911, Philémon épouse à Saint-Apollinaire Florida Moreau, fille de Ferdinand Moreau et d'Octavie Fortier. Les premières années du couple se passent sur la ferme des Bois-Francs. Leur huit enfants y naissent. Trois d'entre eux sont décédés en bas âge. En 1920, le couple achète la ferme de Joseph Masse dans le village et y déménage. En posant ce geste, Philémon et Florida se lancent dans un pari audacieux. Certains individus du village leur prédisent un échec étant donné, selon eux, qu'ils auraient payé la ferme trop cher. C'était mal connaître la détermination et la capacité de travail et d'innovation du couple et des enfants qui, en plus de cultiver cette nouvelle ferme, continuaient à s'occuper de celle des Bois-Francs. Non seulement ils ont réussi à relever le défi mais, en plus, ils ont connu une certaine prospérité. Il faut dire qu'ils ont multiplié les initiatives qui assuraient les rentrées de fonds. Ainsi, au lieu de vendre toute leur production laitière à la beurrerie, ils ont commencé à distribuer du lait aux gens du village. Au départ, chaque matin, les enfants faisaient la distribution. Petit à petit le réseau s'est étendu jusqu'à couvrir l'ensemble du village. Et ainsi est né le laitier du village, métier qui a été exercé pendant plus de 50 ans par la famille, Philémon dans un premier temps et ensuite Wilfrid, son fils. Philémon s'est également intéressé à l'entretien des chemins d'hiver et il a obtenu ce contrat de la municipalité pendant de nombreuses années. Le travail était réalisé avec des chevaux et des instruments assez rudimentaires. Les longues heures passées aux travaux de la ferme n'ont pas limité l'implication sociale de Philémon. Il a été élu maire de Saint-Apollinaire en 1937 et il a exercé cette fonction pendant 10 ans, jusqu'en 1946. Il est difficile aujourd'hui d'imaginer la vie municipale à cette époque. Rappelons simplement que l'évaluation municipale en 1937 atteignait $115,935 et le budget $1,043 dont plus de la moitié était versée au ministère de la Santé pour l'Assistance publique.L'entretien des chemins d'hiver était octroyé lors d'une enchère publique sur le parvis de l'église et il coûtait $95,00. Les questions locales tournaient autour des sujets suivants: l'inspection agraire, de la voirie, des cheminées, l'évaluation des bâtiments et le contrôle des chiens errants. Cela n'empêchait pas de se préoccuper occasionnellement de thèmes qui dépassaient largement le milieu municipal tels la lutte au communisme, la circonscription lors de la guerre, le travail des femmes et des jeunes filles la nuit, la construction du pont de Québec... La politique québécoise et canadienne a également intéressé Philémon. Il suivait avec intérêt les débats et les élections. La maison familiale déborde de vie. Le tempérament du couple et l'implication sociale de Philémon attirent les gens. Et puis, il y a les six enfants qui créent beaucoup d'animation. Corinne, née en 1911. En 1934, elle se marie avec Ulric Chaîné. Ils ont cinq enfants. Wilfrid, né en 1913. Il se marie avec Irène Bédard en 1939 et prendra la relève de Philémon sur la ferme. Ils ont sept enfants. Marie-Rose, née en 1914. En 1932, elle entre dans la communauté religieuse de Sainte-Croix. Lucienne, née en 1917. En 1935, elle épouse Delphis Croteau. Ils ont cinq enfants. Léo-Paul, né en 1919. En 1940, il se marie en première noce à Simone Houde. Ils ont un enfant. En deuxième noces(sic), il épouse Monique Moreau en 1945. Ils ont deux enfants. Émile Fortier, est un enfant de Marie-Anne, soeur de Philémon. Orphelin en bas âge, il est adopté par Philémon et Florida et complète ainsi la famile. Il est né en 1930 et il épouse Laurianna Rousseau en 1953. Ils ont cinq enfants. Benoît Côté Livret historique des familles Boucher Saint-Apollinaire p. 44 https://www.nosorigines.qc.ca/biography.aspx?name=Boucher_Philemon&id=406716 | Boucher Philémon (I14895)
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